Modèle réactionnel pour le craquage ds goudrons

Cette activité a débutée dans le cadre de la thèse d'Alice Fourcault (T5 Modelisation d'un étage haute température alimenté par une troche à plasma pour la dégradation des goudrons présents dans les gaz de synthèse) en collaboration avec la société Europlasma et s'est poursuivie dans le cadre du programme soutenu par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR BioE 2009 Turboplasma) dans lequel s'est inscrit le travail de thèse de Romain Demarthon (T8 Conception et modélisation d’un étage haute température pour la dégradation thermique de goudrons) en collaboration avec la société Europlasma.
L'objectif recherché dans cette première partie du travail, plus largement dédié au dimensionnement d'un réacteur de craquage thermique des goudrons par assitance plasma, était de définir des composés modèles à même de représenter les différentes classes de goudrons présents dans le produit d'un gazéifieur de déchets et de biomasse et de créer un modèle réactionnel permettant de d'estimer leur dégradation en fonction de la composition du gaz et de sa température.

Afin de simplifier la complexité représentée par le nombre important de molécules chimiques qui constituent les goudrons, quatre espèces modèles ont été retenues fin de représenter les différentes classes des goudrons:
Composés modèles

  • Le Naphtalène comme représentant de la classe 4
  • Le Toluene comme représentant de la classe 3
  • Le Phenol comme représentant de la classe 2
  • Le Benzene comme intermédiaire de la dégradation

Compte tenu de ce choix, et compte tenu des données de la littérature, un premier modèle réactionnel permettant de retranscrire la dégradation thermique des goudrons avait été développé dans le cadre de la thèse d'Alice Fourcault.

Premier modèle réactionnel établit par A. Fourcault.
(Figure tirée de la thèse de R. Demarthon (2013).
1er modèle réactionnel

Ce premier modèle réactionnel était par ailleurs accompagné d'un certains nombres de réactions permettant de représenter les phénomènes d'oxydation potentiels associés à l'apport d'air, et/ou de reformage à la vapeur, vapeur initialement contenue dans le gaz issu du gazifieur et à épurer dans l'étage haute température. Ce gaz pouvant également être composé de d'hydrogène, de monoxyde et dioxyde de carbone, de méthane, d'éthane et de suies.

Ce premier modèle fut ensuite enrichi durant la thèse de Romain Demarthon afin de prendre compte la présence de phénol et la formation de suies à partir du craquage du méthane. L'espèce acétylène fut également prise en compte dans le modèle à partir de ce point.

Deuxième modèle réactionnel établit par R. Demarthon.
(Figure tirée de la thèse de R. Demarthon (2013).
2eme modèle réactionnel

Afin de qualifier le comportement de ces modèles, des premièrs tests ont été effectués dans le cadre d'une géométrie idéale (Réacteur Parfaitement agité). Après avoir montré que les résultats du modèle cinétique étaient conformes à ceux prédits par un modèle d'équilibre si le volume du réacteur était infini, l'influence de quelques paramètres opératoires a pu être étudiée.

Résultats obtenus à l'aide du premier modèle réactionnel.
Comparaison de la composition du gaz entre l'entrée et la sortie du réacteur.
Compo gaz sortie cine-equi

Résultats obtenus à l'aide du premier modèle réactionnel.
Influence de la température du gaz d'entrée sur :
la fraction molaire des principaux constituants (gauche), la concentration en polluants (centre) et la température du gaz de sortie (droite). Conversion du naphtalene et du toluene dans le réacteur (droite).
Influence température d'entrée Influence température d'entrée Influence température d'entrée

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